"Place au futur" : VINCI Park devient Indigo

L'aventure du stationnement, de VINCI Park à Indigo

Création de VINCI Park.
Pour VINCI, l’aventure du stationnement débute au début des années 60 avec la réalisation, dans le cadre d’un contrat de concession, du premier parking sous-terrain, place des Invalides à Paris. Il est dévolu à GTM. Au même moment, la SGE réalise le parking souterrain de la place de la Concorde. Depuis, les villes françaises ont développé leurs réseaux de parcs de stationnement en faisant souvent appel au modèle des concessions qui permet de consentir des investissements massifs de façon rapide, d’en faire supporter la charge au concessionnaire plutôt qu’à la collectivité, la dette au secteur privé plutôt qu’au secteur public, et le coût à l’usager plutôt qu’au contribuable. Mieux, la concession permet aux communes d’engranger de confortables recettes issues des redevances versées par les concessionnaires.
De grandes marques se sont ainsi développées pour répondre à ces besoins. Elles sont le plus souvent nées dans le giron des grands groupes constructeurs : GTM, SGE, mais aussi SOGEA ou SPIE Batignolles.

Les deux plus grandes entreprises concessionnaires de parkings - Sogeparc et Parcs GTM – rejoignent respectivement VINCI en 1998 et en 2000. La première à la faveur d’une OPA lancée par la SGE, la seconde dans le cadre de la fusion des groupes VINCI et GTM.
En 2001, elles fusionnent pour créer VINCI Park. En parallèle, le modèle des concessions de parcs de stationnement « à la française » s’exporte en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, Luxembourg, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse). VINCI Park devient le N°1 du stationnement concédé sur le continent et met en place sa stratégie pour donner un nouveau visage aux parkings. C’est sur quatre piliers – accueil, propreté, sécurité, services - que l’entreprise, pionnière dans son secteur, construit son offre qui réussit à transformer, en profondeur, la perception et la réalité des parkings :

- Accueil : en faisant de l’écoute du client sa priorité, en formant ses équipes pour conseiller ses clients, en offrant une assistance 24h sur 24, 7j sur 7 et en créant Radio VINCI Park.
- Propreté : en faisant des parkings des espaces lumineux, agréables, propres et qui sentent bon.
- Sécurité : en créant des espaces lumineux, en jouant la transparence des matériaux, des parcours bien signalisés dès l’entrée dans le parc, VINCI Park accroît le sentiment de sécurité.
- Service : en prêtant des vélos, des cabas, des parapluies, en développant des hubs de mobilité, une application VINCI Park, le paiement par smartphone ou le télépéage, le rechargement de véhicules électriques.

Diversification et internationalisation.
Dans la seconde moitié des années 2000, VINCI Park cherche de nouveaux relais de croissance. La plupart des grandes métropoles se sont équipées de parcs de stationnement. Le modèle concessionnaire de parcs souterrains ne peut seul assurer le développement de VINCI Park. L’opérateur se diversifie et gère de plus en plus de places de stationnement sur voirie. Mais surtout, VINCI Park s’exporte, notamment en Amérique du nord avec l’acquisition de LAZ Parking, en revisitant totalement son modèle : le concessionnaire devient également prestataire de services. Les villes ont construit les parkings dont elles ont besoin et cherchent des exploitants de bon niveau. VINCI Park, opérateur de parcs dans le cadre de contrat de concessions depuis plus de quarante ans est un candidat crédible.

Pendant cette période, VINCI Park devient deuxième opérateur canadien et quatrième opérateur américain dans le domaine de la prestation de services de stationnement. Ces contrats de prestation offrent des marges plus limitées que les contrats de concession, car ils immobilisent beaucoup moins de capitaux.

Tournant des années 2010 et ouverture du capital.
Les grands propriétaires de parcs de stationnement publics et privés cherchent de plus en plus à extraire de la valeur de leurs actifs pour les réinvestir dans leur « core business ». Beaucoup cherchent à concéder leurs parcs. Aux Etats-Unis, le phénomène s’accélère. Des villes, des hôpitaux, des centres commerciaux ou des universités cèdent leurs parcs de stationnement dans le cadre de contrats de concessions « brownfield ». Le développement de VINCI Park requiert, dès lors, à nouveau, des investissements élevés.

Dans la même période VINCI fait le choix stratégique de développer ses concessions dans deux métiers prioritaires et de leur consacrer l’essentiel de ses capacités d’investissement: les autoroutes et l’aéroportuaire.

VINCI décide donc d’ouvrir le capital de VINCI Park à deux nouveaux partenaires : Ardian et Crédit Agricole Assurances. Le 4 juin 2014, les trois partenaires finalisent la création d’une société commune détenant 100 % du capital de VINCI Park. Aujourd’hui, cette société est détenue à près de 37 % par Ardian et à près de 37 % par Crédit Agricole Assurances. Le management et les salariés se sont également vus proposer de participer au capital de cette nouvelle société, dont VINCI détient donc aujourd’hui un peu moins de 25 %.
Cette ouverture de capital permet à VINCI Park de poursuivre son développement, notamment en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie, tout en affirmant sa position de leader en France et en Europe.

En quinze ans, VINCI a ainsi consolidé le secteur du stationnement en France et créé le leader mondial du parking en concession et du stationnement en voierie. VINCI a aussi fait passer ce métier de la logique BtoB dans laquelle il était né à la logique BtoC du contrat de services qu’il a établi et généralisé derrière la marque et la signalétique originale déployée au moment du lancement de la marque VINCI.
Il appartient maintenant aux équipes de VINCI Park et à leurs nouveaux actionnaires de faire prospérer ce qui est en train de devenir Indigo, en capitalisant sur ces acquis et en inventant un nouveau contrat de marque incluant à la fois plus de numérique, plus de services et plus d’international.